Pour la huitième année consécutive, le World Gold Council a publié son étude annuelle auprès des banques centrales — 73 ont participé cette année, majoritairement issues de pays émergents.
Les résultats sont clairs : l’or est de plus en plus considéré comme un actif stratégique au sein des réserves officielles.
Ses principaux atouts, selon les répondants, résident dans sa résilience en période de crise, sa capacité à diversifier les portefeuilles et son rôle de rempart contre l’inflation.
Les pays émergents, en particulier, voient l’or comme une protection face aux risques géopolitiques, davantage que ne le font les économies développées.
Plus de 95 % des banques centrales sondées prévoient d’accroître leurs réserves d’or au cours des 12 prochains mois — un chiffre en hausse par rapport aux années précédentes. Aucune ne prévoit d’en réduire la part.
À moyen terme, 76 % d’entre elles envisagent d’augmenter la part d’or dans leurs réserves totales, avec un objectif d’au moins 20 %.
Si le Royaume-Uni reste la principal lieu de stockage, une tendance notable se dessine : 59 % des banques centrales conservent désormais leur or sur leur propre sol, contre 41 % l’an dernier.
Depuis le gel de 300 milliards de dollars de réserves russes à l’étranger en 2022, les banques centrales ont intensifié leurs achats d’or, dépassant les 1 000 tonnes par an — soit plus de 20 % de la demande mondiale. Selon l’étude, ce niveau d’achat pourrait se maintenir dans les années à venir.
Comment pensez-vous que les réserves d’or des banques centrales mondiales évolueront au cours des 12 prochains mois ? (73 banques centrales ont répondu au sondage)

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