Le fait que de plus en plus de pays européens rapatrient leurs réserves d’or soulève de vives inquiétudes du côté de Bruxelles. RT a parlé à Claudio Grass (Precious Metal Advisory Switzerland) pour comprendre ce qui se cache derrière cette tendance.
Selon Grass, ce processus est signe de désintégration, et s’accompagne généralement d’instabilité, d’agitation, d’une plus grande intervention et d’un plus grand contrôle de l’État.
« Les banques centrales ont commencé à rapatrier leur or il y a quelques années déjà, c’est-à-dire avant le Brexit, la Catalogne, Trump, l’AfD ou les tensions croissantes entre le Politburo à Bruxelles et les pays d’Europe de l’Est ».
Grass a expliqué que tous ces symptômes sont aujourd’hui évidents mais que » les banques centrales ont peut-être vu cela arriver bien avant que le public ne s’en rende compte ».
Selon lui, le monde s’éloigne d’un système centralisé.
« Si nous suivons cette tendance, la prochaine étape devrait être une scission en unités plus petites que les États-nations. Cette fragmentation géopolitique s’accompagne d’une décentralisation du pouvoir. »
Les analystes ont souligné que les pays de l’UE considèrent l’or comme une assurance en cas de retour à leur monnaie nationale. Selon M. Grass, seul un imbécile croit que l’on peut créer de la richesse à partir de rien et s’en servir comme base d’un système durable.
« Notre système est basé sur 7% de billets papier et 93% d’unités numériques soutenues par rien d’autre que la banque centrale qui promet de rembourser la dette à l’avenir par le biais de l’inflation et la fiscalité. »
Dans le monde occidental, le gouvernement oblige les gens à abandonner entre 35 et 65% de leurs revenus et à les placer dans des véhicules de placement obligatoires tels que les fonds de pension, l’assurance retraite, les impôts, etc.
« Si vous enlevez 100% des fruits du travail d’une personne, c’est comme de l’esclavage… Il y a encore de la marge mais ça sent pas bon non plus. »
« Avec l’accélération de la désintégration de la zone euro et l’apparition de partis nationalistes et de droite qui ont une politique clairement anti-Europe, ce n’est qu’une question de temps avant que l’euro, la monnaie la plus artificielle de tous les temps, ne s’effondre », a-t-il conclu.
Source : https://www.rt.com/business/422200-death-knell-euro-gold
Laisser un commentaire